[3] Cf. Ce n'est donc pas une histoire chronologique mais une évocation du contexte littéraire et social d'une culture du spectacle, de son organisation économique et matérielle, de la conception et de la réception de la Comedia, ceci à . En premier lieu, quelle Ce premier sondage ne nous donne donc qu’une idée très imparfaite de la connaissance qu’a pu avoir Mérimée du théâtre du Siècle d’or. Telle est la question qui se pose désormais et à laquelle j’espère pouvoir répondre dans un avenir que je voudrais proche. Trouvé à l'intérieur – Page 50... par la découverte du théâtre élisabéthain et du Siècle d'Or espagnol , et qui se marque dans le théâtre de Mérimée avec d'autant plus d'acuité que , n'étant pas immédiatement destiné à la représentation , il est moins soumis à cette ... Elle fut la maîtresse de Fauriel et, à la mort de ce dernier, en 1844, devint son exécutrice testamentaire ; elle épousa en 1847 l’orientaliste Jules Mohl, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et successeur d’Eugène Burnouf au Collège de France. En 1862, toujours à l’intention de Mme de Montijo, Mérimée lui dit souhaiter que le haut clergé français sache prendre un « parti moyen » dans l’attitude à adopter vis-à-vis du Saint-Siège ; et de mentionner cette fois un nouveau proverbe Con quien vengo, vengo, qui a donné son titre à une quatrième pièce de Calderón [18]. accès gratuit. Quels éléments du répertoire et de la mise en scène leur ont servi de support ou d’inspiration ? OpenEdition est un portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales. Pierre-Louis Rey s’interroge quant à lui sur les moyens utilisés par Camus pour adapter La Dévotion à la croix de Calderón. D’autre part, il n’est plus possible de se contenter de l’édition allemande devenue rarissime. La dernière mise au point ne put être faite qu’à Paris, que Mérimée regagna au tout début de juin 1870. » Il était donc vivement souhaitable que la Real Academia Española remédiât à cette lacune, ce qu’elle ne se résoudra à faire que dans la dernière décennie du siècle [10]. [51] Voir « Note de l’éditeur », L’Ingénieux Hidalgo…, éd. [12] En esta vida todo es verdad y todo mentira (voir lettre 781, 11 mars 1843, CG, t. III, p. 332). Divisée en trois périodes d’inégale importance, cette Histoire couvre successivement le Moyen Âge, les Siècles d’or et l’Espagne des Bourbons pour s’achever en 1833, avec la mort de Ferdinand VII. Trouvé à l'intérieur – Page 2Passons très vite sur la Renaissance française un peu ratée, tandis que le théâtre élisabéthain fait la gloire du long règne d'Élisabeth Ire(Shakespeare et Cie), que le Siècle d'or espagnol brille de tous ses feux baroques et que la ... Sans mésestimer les études portant sur le rapport de Camus avec l’Espagne, sans négliger non plus la place, plutôt réduite, que la nouvelle édition de la Pléiade a consacrée à ses adaptations espagnoles, il apparaît opportun de reconsidérer l’influence que le théâtre du Siècle d’or a pu exercer sur sa pratique et sa pensée théâtrale, ainsi que sur celle d’autres dramaturges et metteurs en scène du début du XXe siècle. La seule passion qui anime ce théâtre, concède-t-il, est celle du point d’honneur, mais on n’y trouve pas la profonde analyse des passions qu’offre Shakespeare, pourtant réputé « barbare ». [10] Après l’édition partielle procurée par Hartzenbusch à partir de 1853 dans la Biblioteca de Autores Españoles, Marcelino Menéndez Pelayo, directeur de la Real Academia Española, mettra en chantier une nouvelle édition des Obras dramáticas de Lope de Vega. Édition publiée sous . Il est vrai que ce théâtre illustre les aléas d’un art expérimental qui, faute d’avoir pu être expérimenté, a oscillé entre plusieurs formules. Trouvé à l'intérieur – Page xxi( 9 ) Les Espagnols appellent le siècle d'or la grande époque de leur littérature . Ce siècle d'or embrasserait l'espace d'un siècle et demi , 1530-1690 . Il a à son commencement Boscan , Garcilaso de la Vega , Murtado de Mendoza ... En revanche, il n’est guère indulgent pour celles qui forment le recueil de 1615, qu’il estime mal construites et mal écrites, parce que, dit-il, l’auteur y multiplie les imbroglios et les coups de théâtre qui ne laissent pas de place au développement des caractères [37]. Cahiers Albert Camus № 8, Paris, Gallimard, 2002. Mérimée, on le voit, développe un point de vue différent de celui que défendra Hugo un an plus tard, lorsque, dans la préface de Cromwell, il reprendra à son compte l’indifférence affichée par Lope de Vega, dans son Arte Nuevo, à l´égard des règles de l’art : « Cuando he de escrivir una comedia, / Encierro los preceptos con seis llaves. Cela étant, qu’en a-t-il retenu dans le creuset de sa propre création ? Certainement pas un spectacle : il n’y en avait pas à Alger ; ni une retransmission, je n’avais pas la radio. Une telle pratique est-elle née d’un commerce exclusivement livresque ? Il ne nous en livre qu’un échantillonnage, quelques membra disjecta d’un vaste répertoire qu’il a peu à peu découvert au fil de ses lectures. [42] Mary Clarke (1793-1883) tenait, 24 rue des Petits-Augustins, un salon que fréquentèrent notamment Benjamin Constant, Eugène Delacroix, Victor Hugo et Stendhal. [21] Pierre Trahard, La Jeunesse de Prosper Mérimée, op. Université Paris Ouest Nanterre La Défense . Il faut lui savoir gré de n’avoir pas copié aussi le style culto, si fatigant pour les lecteurs de ce siècle [59] ». Dans ces conditions, ce qui confère au théâtre de Mérimée son originalité majeure par rapport à ses références hispaniques, ce n’est pas seulement une pratique ironique de la paraphrase, c’est, aussi et surtout, une mise à distance des modèles de conduite que le théâtre espagnol, deux siècles auparavant, avait proposés à son public : en d’autres termes, ce que Patrick Berthier appelle leur « transsubstantiation narquoise et ardente [64] ». authentifiez-vous à OpenEdition Freemium for Books. in Mérimée et le théâtre, Actes de la journée d’études du 28 novembre 2014 (Université Paris-Sorbonne), organisée par le CELLF (Université Paris-Sorbonne), le CÉRÉdI (Université de Rouen), le CRP19 (Université Sorbonne-Nouvelle), et la Société Mérimée. Le Chevalier d’Olmedo est aussi l’occasion d’évoquer les souvenirs d’un spectacle de Max Reinhardt vu par Camus en 1936 à Vienne et la possibilité de présenter des variantes et des documents inédits de l’adaptation tirés de documents d’archives. Un appel d’abord obscur, qui remonte à sa première enfance, puisque ses grands-parents maternels, Étienne Sintès et Catherine Marie Cardona, avaient tous deux leurs racines familiales à Minorque, mais qui se précise quelques mois avant que n’éclate, en juillet 1936, la guerre civile espagnole, lorsque Camus écrit en collaboration avec quelques amis Révolte dans les Asturies, Essai de création collective, inspirée par l’insurrection ouvrière qui avait embrasé cette province en 1934[12]. Voir sur ce point le témoignage de Delécluze : « Dès sa jeunesse, Mérimée étudiait l’espagnol et l’anglais, sans préjudice des langues anciennes qu’il avait apprises au lycée » (Souvenirs de soixante années, Paris, Michel Lévy, 1852, p. 222, cité par P. Trahard dans l’introduction à son édition du Théâtre de Clara Gazul, Paris, Champion, 1927, p. I). Archéologie romaine en Ibérie : Théâtres romains . Trouvé à l'intérieur – Page 495Il étudie les mises en scène des pièces de Claudel (« Tête d'Or en trois mises en scènes », Méthode ! Agrégation 2006) et s'intéresse aux œuvres du siècle d'or espagnol et du théâtre élisabéthain, (« Claudel et la comédie espagnole : La ... Livraison à EUR 0,01 sur les livres et gratuite dès EUR 25 d'achats sur tout autre article Détails. Il a été organisé par Vincenzo Mazza au Collège d’Espagne de la Cité Universitaire les 5 et 6 février 2015. L'influence de la littérature espagnole sur le théâtre français au xviie siècle est un phénomène bien connu. Trouvé à l'intérieurCorral de comedias: lieu où l'on représentait en Espagne des comedias à la fin du XVIe siècle et au XVIIe siècle. ... Ce théâtre était un divertissement très populaire qui connut son essor au Siècle d'Or espagnol. Trouvé à l'intérieur – Page 132En effet , cette dernière occupe une place considérable dans l'ancien théâtre espagnol , et Cécile Cavillac , mettant en valeur le caractère romanesque de la comedia , écrit que les dramaturges du Siècle d'or espagnol ont cette capacité ... Dix ans plus tard, la version de Filleau de Saint-Martin, ne tarda pas à être éclipsée par la traduction de Louis Viardot, parue en 1836-1837, bien préférable et mieux accordée au goût des lecteurs [35]. texte [16] Cet intérêt ne cesse d’augmenter depuis la parution en 1994 du roman inachevé dont le manuscrit fut récupéré le 4 janvier 1960, jour de l’accident fatal. OC IV, p. 577. Là encore on pourrait ajouter L’État de siège qui a été, entre autres choses, une tentative de faire revivre un auto sacramental[9]. Consulté par l’auteur de Carmen sur « des points obscurs de la philologie espagnole » avec laquelle l’avait familiarisé un séjour de vingt ans au Mexique, il se vit encouragé par son interlocuteur, fort réservé à l’égard des précédentes traductions. Ce . Mérimée, ajoute-t-il, désirait recevoir Comedias de Pedro Calderón… dadas à luz por Juan Jorge Keil, Leipsique, E. Fleischer, 1827-1830, 4 vol. Sur sa pratique de la langue parlée, voir le témoignage de l’impératrice Eugénie recueilli dans Augustin Filon, Mérimée et ses amis, Paris, Hachette, 1894, p. 162. L’auteur de l’adaptation n’a jamais oublié de lui reconnaitre la paternité de la mise en scène[10]. Par la suite, il va mettre régulièrement son travail et son prestige au service de leur cause. Las Meninas de Vélazquez. En effet, si c'est un lieu commun que de constater la réussite de la comedia et du théâtre espagnol dans son . Sans oublier que Marcel Herrand et son associé Jean Marchat ont accepté en premier de monter une pièce de Camus, Le Malentendu. Trouvé à l'intérieurPourtant, le théâtre de la première moitié du siècle a connu, avec Brecht et Claudel, deux immenses bâtisseurs. ... l'avènement du théâtre bourgeois : la tragédie antique, le théâtre du Moyen Âge, celui du Siècle d'or espagnol et des ... Camus a adapté deux pièces du répertoire du Siglo de oro : La Dévotion à la croix de Calderón de la Barca et Le Chevalier d’Olmedo de Lope de Vega. En fait, seul manque le paragraphe final, où est fait l’éloge de la traduction, et qui correspond presque mot pour mot au post-scriptum de la lettre du 2 mars 1870, dont Mérimée avait demandé qu’il fût placé à la fin de la notice. Mérimée, Paris, A. Lefèvre et A. Sautelet et Cie, 1826, 6 vol. En 1958, enfin, il fait paraître dans Preuves « Ce que je dois à l’Espagne », témoignage d’amitié et de reconnaissance adressé aux républicains exilés et dont nous retiendrons une phrase révélatrice : « Amis espagnols, nous sommes en partie du même sang et j’ai envers votre patrie, sa littérature et son peuple, sa tradition, une dette qui ne s’éteindra pas »[13].
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